J'en reprendrai bien un peu !
Quel régal, tous ses récits sont savoureux.

Présentation de l'éditeur
La petite enfance de Michel Tremblay contient en germe la sensibilité et l'émotivité si vives de l'œuvre à venir. Quand il ouvre le tiroir de ce paradis perdu, les trésors qu'il y découvre sont plus vivants que jamais, plus savoureux parce que plus de cinquante ans ont passé, qui les ont affinés en vibrants récits. C'était l'époque où la magie du père Noël opérait encore et où les gentils mensonges des adultes tenaient lieu de vérités : ceux de son frère Jacques et de sa marraine Robertine, ceux de son oncle Josaphat et de sa grand-mère Tremblay, mais surtout ceux de sa mère Nana, qui mêle bonne et mauvaise foi avec un égal bonheur et dont le rire sonore fuse à travers tout l'univers de l'écrivain.

Passé les premières pages, je me suis adaptée très vite aux expressions québécoises, si drôles et tellement imagées, pas besoin de dictionnaire, on devine facilement le sens et on l'apprécie. Les titres de chaque récit sont particulièrement bien choisis et d'autant plus appréciés quand arrive la suite.
A chaque occasion, on assiste à la confrontation à la fois amusée et très acerbe des trois femmes de la famille, prenant à témoin le petit dernier, Michel.

Nul besoin d'être un adepte de la littérature québécoise pour se délecter des duels verbaux, entre la mère, la grand-mère et la tante et de leurs raisonnements. Cela démarre très fort avec le premier récit qui relate leurs affres car elles doivent faire un cadeau de mariage aux voisins, très vite on se retrouve au coeur de cette tribu, de ces principes fièrement établis.
Et de page en page, on s'attache un peu plus à eux, aux accents si sincères et droits.

Merci Cuné de m'avoir fait découvrir Michel Tremblay, je vais en lire d'autres très vite.

Actes Sud paru le 7 novembre 2002 - Broché - 179 pages

Bonbons assortis - Michel Tremblay

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